dimanche 31 juillet 2005

on a fait les courses !

c'est pour ça que je n'ai rien pu écrire hier ! éreinté, vidé ! j'ai poussé le caddie à coups de pieds dans le cul pendant toutes les courses, et chaque fois que je voulais mettre quelque chose dedans (oh ! trois fois rien : éclairs au chocolat, bonbons à la menthe -il fait si chaud-...) vlan ! un coup qui me sifflait derrière les oreilles, de quoi calmer mes envies, je vous jure...
obligé de me farcir sa voiture nase, elle conduit comme un fanjo, je suis tellement secoué là-dedans qu'à chaque fois que je ressors, j'ai envie de gerber ! et hop ! toutes les courses à déballer, ranger, pendant qu'elle jappe et fait entendre ses litanies : pas là ! quel con ! non mais qu'est-ce qui m'a donné un arsouille pareil, pas possible, non mais !
et moi qui peux rien dire : ah oui, excuse-moi, j'avais oublié (connasse !) ma chérie, pas grave (on dirait pas à ta gueule !) je remets tout de suite en place... c'est elle qu'arrête pas de me remettre en place, oui, et en public, encore ! elle se gêne pas ! et pour comble de malchance, j'ai cassé les oeufs... à cran que j'étais, et l'autre qui continuait ses doléances... tellement énervé, faux mouvement, geste oh combien malheureux... et pan ! par terre ! c'est dire si j'ai passé la nuit à la cave, tout seul dans le noir (moi qui ai si peur...) et dans le froid (moi si fragile !) : impossible de vous écrire...
j'ai profité d'un moment où elle était sortie avec les gosses, mais aïe ! la r'voilà ! à plus tard...

vendredi 29 juillet 2005

c'te déprime !

sais pas pourquoi... ça me prend comme ça... pas grand' chose à faire... attendre que ça passe, sans doute...
pourtant le soleil brille, les oiseaux chantent ? curieux, mais c'est comme si ça suffisait pas, c'est sûr... un coup de blues... Billie, pourquoi tu chantes si bien ? voudrais bien finir comme un strange fruit, cravaté, ça changerait d'être cravaché... mais dans l'arborescence des alea de ma vie, la voix se fait evanescente, elle cède le pas à celle de l'autre qui m'engueule d'en bas...
j'arrive ! mais non, rien de spécial, vérifie juste mon courrier... suis (tout) à toi tout de suite ! oui, oui !
allez, je file...

L'anxieux Posted by Picasa

tout est fichu !

je suis pisté, repéré ! je suis sûr que c'est l'autre qui a écrit les méchants commentaires sur mes messages, et ma grande qui suit : toujours prête à faire avec sa mère, celle-là !
mais ça va pas se passer comme ça ! je vais me regimber ! avec une mâle vigueur, vous verrez...
c'est vrai, quand le soir arrive, desfois, elle est gentille avec moi...
allez, je vous dis tout demain, promis...

battu

oui, tu ne rêves pas, cher journal, je suis un homme battu ! et pourquoi ? pour des riens, des broutilles, de la roupie de sansonnet...
pas mon mot à dire. et v'lan ! prends-toi ça !
je suis à bout... que faire ?

me re v'là...

ça y est, ouf... tranquille pour un moment, le temps de changer le bébé, de terminer la vaisselle et de balayer les immondices qu'ils laissent derrière eux après chaque baffrée, et je suis de retour ; de nouveau à toi, cher journal de mes émotions intimes, de mes pensées inavouées et de mes secrets domestiques sordides...
quel bagne ! et dire que ma mère m'avait prévenu : "tu verras, y'aura aussi la maîtresse !", mais comme c'est aussi une coriace, celle-là, et que l'autre me roulait des yeux de merlan frit, je m'ai laissé faire... comme un con !
Ah ! la vie de moi ! si c'était à refaire... mais voilà l'travail : c'est jamais possible de refaire rien, même pas les conneries anciennes, non ! on en (re)fait d'autres, c'est tout...
oui, j'arrive ! oh mince, voilà qu'elle me gueule dessus, maintenant... à tout de suite, cher journal...

bien l'bonjour !

à toutes celles et à tous ceux qui seront assez courageux pour continuer cette aventure qu'est la lecture de ce qui va suivre : salut !
les ceusses qui me connaissent savent ce que je vis au quotidien, les ceusses qui non, eh bien ils vont l'apprendre...
je profite d'un moment -béni !- d'inattention de l'autre pour me livrer, m'épancher de façon publique, oui ! et quelque peu éhontée, mais que faire ? je suis à bout...
3 gosses, trois gniards qu'on m'a fait dans le dos -non, j'ai RIEN senti !- (rassurez-vous, elle non plus...) et qui maintenant vont partout braillant, me pourrissant la vie, pendant qu'elle se prélasse à rien foutre (même pas moi, c'est dire...) à ceux qu'avaient pas encore compris : c'est pour ça que je reste !
la voilà ! à plus, forget me not...