jeudi 6 octobre 2005

façon Pilate, sans prétoire ni rêve prémonitoire...

et moi je vogue sur des eaux troubles
et m'en remets à toi Seigneur
oserai-je dire ce cri du coeur :
"je l'aime encore ! et plus du double..." ?

mais je suis seul et mon angouasse
monte vers toi de cet abîme
y a-t-il un espoir infime ?
ou bien le vide ? je sais : tout passe

au pire mon âme se résigne
je ne la verrai plus, hélas !
et le souvenir me harrasse
de sa tendresse. fais-moi un signe

toi qui m'aima, peut-être un jour
sans nul besoin d'épithalame
noces mystiques, union des âmes,
une nuit ? ferons-nous l'amour...





2 commentaires:

luxaeternam a dit…

épithalame ? moi besoin amphétamine.

frottons-nous l'un contre l'autre my love, ou à l'aide de la pierre ponce (Pilate bien sûr).

ou bien on peut faire une croix dessus (mais tout ça a un air de déjà vu !)

luxaeternam a dit…

Et moi, divague pour quelques roubles
dont je revêts mon beau baigneur
saurai-je le prix du beurre :
qui sent très fort, et son gras double ?

mais tu es saoul et tu croasses
monte vers moi ô cette pine
en désespoir de rime
à ton fluide de suite je passe

au mieux ces misérables lignes
tu ne les verras plus, hourra !
un souvenir quand tu me bourras
ta belle pièce, rends moi-z-en digne

moi qui t'émeut haut dans ta tour
triste vie et vague à l'âme
douces moustiques, grisés de drames
l'après-midi, une chaleur de four.