dimanche 4 décembre 2005

Elle l'enguirlande...

Afin de marquer son territoire de manière plus élégante qu'à l'accoutumée, la chienne a décidé d'illuminer la triste vie de notre illustre lord.
Or, quelle fut la réaction de celui-ci devant les sapins, boules (rondes et à facettes), guirlandes, étoiles, sujets à suspendre et autres babioles plus brillantes les unes que les autres ?
En un mot, rien. Taciturne, et l'expression un tantinet ronchonne, c'est l'angoisse de l'invasion des aiguilles (quoi que fausses) et des sapins qui se multiplient d'année en année qui a trahi son calme habituel.
Alors, pour que notre lord préféré ne se sente pas trop offusqué par la présence du clinquant en cette fin d'année, je tente de sublimer un peu l'affaire en citant celui qui faisait bien plus que de se faire appeler Arthur :
"J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse."

samedi 26 novembre 2005

Il va en boîte...

...mais point de boule disco. Lord Anxious se fait une lessive à l'ancienne, sans mettre les pieds au lavoir.

Lumière tamisée de quelques cierges, et sur un rythme tout sauf endiablé, il se met à nu. Danse dévoile... Il chuchote quelques phrases intimes à un inconnu (du moins l'espère-je) et passe de l'ablution à l'absolution, et quitte, peinard, la seule boîte où l'on paie à la sortie.

Il m'a dit que c'était pour l'avent - Moi, j'ai peur de l'après...

De toute manière, la chienne retourne toujours à son vomit ! - et ça, c'est du propre...

Le billet doux

Voici le poulet que notre lord préféré me fait parvenir en douce...



...aux petits pois, là, je te dévorerais bien ! d'un appétit avide et cochon... mais si tu te faisais ma caille, alors, là, c'est "à la Stanislas" que je te dégusterais : morceau de choix, plaisir à faire dur-er et à ... prolonger... raffinement olfactif et buccal, petites protubérances à lécher, à sucer de baveuse façon... le tout copieusement arrosé... d'un vin blanc délicat et subtil, délicieusement sec, "brut" dirait-on s'il était champenois... mais foin de ces paysans : l'animal est lorrain ! et l'esperit et la mémoire du bon Duc planent sur tous ces plaisirs...

suffoque... succombe... ô faible créature... faible femme... toi la mollesse incarnée, la douce à frissonner par-ci, par-là... comme si de tout était, dans une lente cuisson, mijotages sporadiques et nerveux... spasmes culinaires en rôtissoire douce...

pour débusquer la caille tant chérie, rien de tel qu'un petit tour nocturne... le long des bosquets et des jets d'eau, là où l'humidité se mêle à la mousse ambrée... le tout dans une douce pénombre, propice aux propos badins et aux échanges, aux ingestions câlines... la recette, pour être vieille comme le monde, n'en est pas moins infaillible... faudrait-il te le prouver ? mes tendres caresses, non exemptes de duretés (salutaires !) suffiraient sans doute à ce ragoût de grand-parents... si je n'y adjoignais certaine épice à la façon de ton...

Lord anxious...



...je crains d'être cuite !

mercredi 16 novembre 2005

Il fait son cinéma...



Voici les premiers pas de notre Lord préféré sur grand écran...

dimanche 13 novembre 2005

L'interview


ND : Lord anxious, vous avez beaucoup souffert récemment. Est-ce que tout ce que l’on entend est vrai ?
LA : C'est la vérité qui fait souffrir... surtout quand on refuse de l'entendre ! Et la vérité, c'est la lumière ; t'as déjà entendu la lumière, toi ? Je veux dire... tu vois, pas seulement entre deux verres de whisky... mais, en-allée, un matin, comme ça, ou un soir... je sais plus
(silence)
ND : Oui...
LA : Oui.
Mais la souffrance... ça veut dire quoi, récent ? "Il n'y a pas d'histoire de nos vies, ça n'existe pas" - qui a dit ça déjà ?
ND : Quelles ont été vos béquilles pendant cette période ardue ?
LA : Si au moins je m'étais cassé la jambe...(rires) No comment - on m'a peut-être donné la becquée (rires).
ND : On dirait que la souffrance vous renvoie à l'enfance...
LA : Au moins, ça rime !
ND : Cette semaine on vous voit dans le roman-photos. Comment ce projet a-t-il vu le jour ?
LA : A travers un objectif... je n'avais plus rien fait depuis longtemps... j'étais terrorisé... ça se sent dans, mais peut-être, suis-je seul à l'imaginer, ou le reflet de l'angoisse se diffracte et se démultiplie-t-il, dans la tension par moi portée... confusion de monolithe... souffrance confuse et spéculaire, tu vois ?
ND : Et cette aventure vous renvoie une image positive de vous même ?

LA : Vos sous-questions portent toujours sur un "renvoi". (sourire) La pierre, c'est l'immortalité, "quoi, l'Eternité ? / C'est la mer allée / Avec le soleil..." C'est beau ça, c'est de qui ? C'est ça que ta question me susurre en douce...

ND : Vous avez finalement opté pour le cinéma. Pourquoi ?
LA : C'est lui qui a opté pour moi... Je vous le demande, oui... pourquoi ?
ND : Votre film sort bientôt sur nos écrans, quel sera votre rôle ?
LA : Je joue moi-même, fragile, poète, je taquine le Highland Park (Whisky des Orcades au goût tourbé, NDLR) de temps à autre.. j'erre, sur pellicule comme dans la vie, je combats la tristesse, qui me le rend bien... je suis moi, simplement moi, terriblement moi... en breakdown affectif perpétuel mais, par rarissimes intervalles, traversé, "la vie est traversante", de lumineux éclairs ; oui... comme un bouquet final qui se réduirait - trop vite, à mon goût - à l'amorce d'une vision à 58 facettes, et qui retomberait en crapaud, celui dont le Prince de Ligne, Rivarol ou Chamfort, je sais pas... je sais plus... disait qu'il faut l'avaler tous les matins avant de sortir... "Plus un diamant est beau, plus il faut que la monture soit légère..."
ND : Pensez-vous pouvoir faire carrière au cinéma ?
LA : "La vraie vie est ailleurs", comme dit l'autre...
ND : Quel rôle historique aimeriez-vous jouer ?
LA : Barbey d'Aurevilly, of course... celui que Zola appelait le catholique hystérique... mon idole ! Mais c'est un rôle trop lourd à assumer. L'avenir dira si je peux proposer des scénarii à partir de ses histoires noires... terrible, le passage des mots aux images... ces menteuses de charme... mais époustouflantement menteuses... seul le style dit vrai : "c'est l'écueil de la beauté, ou c'en est son attestation la plus éclatante !"
ND : Comment gérez-vous les scènes d'amour ?
LA : J'ai déjà dit : j'erre ! (rire)
ND : Merci Lord Anxious !
LA : Merci à vous...!

Le roman-photos






vendredi 11 novembre 2005

Il fait la Une !

Ses dépressions, ses suicides : il redéboule, carrément "diaboliques"...

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jeudi 3 novembre 2005

aïe, aïe, aïe...

à mon cher public...
si vous passez par ce blog, inquiets de l'absence soudaine de lordanxious : reviens lundi, promis... la chienne, en breakdown infectieux grave, a eu besoin de ma présence... ça ira ! (elle m'aime... entre les urgences, les radios et les antibios qui marchent moyennement...)
et ne croyez pas vous en tirer à si bon compte : les cours seront rattrapés ! [non mais...]
allez, bon weekend !

samedi 29 octobre 2005

Il déblog grave

Voilà notre Lord Anxious hivernal...
Eh bien oui, c'était trop beau, l'été indien. Maintenant c'est la phase de déclin, tout s'empire, et le Lord glisse doucement vers le fond brumeux et poussiéreux qui nous attend tous. Déjà cette nuit, pour nous consoler, on remontera le temps, rien qu'une heure ; ce qui nous donnera au moins l'illusion de voler un peu le faucheur.
Et puis il y a Halloween, là où Lord Anxious porte si bien son nom, et où il a enfin peur d'autre chose que de La Chienne.
Mais voyez-vous, pour la Toussaint, il veut enterrer ses pensées le plus profondément possible, alors qu'elles commençaient seulement à prendre racine.
O douleur ! O solitude !
Sans Lord Anxious on serait perdus, et que serait La Chienne sans queue ? Posted by Picasa

elle m'a fait ça !


elle me trompe avec un Jules ! figurez-vous, l'autre soir (une nuit ! avec la vie que nous menons, ça ne peut être qu'une nuit !), lordanxious, fatigué (comme toujours...), rêve de dodo et de vie tranquille ; et puis je la sentais toute chose, agitée, en-allée, même... y s'passe quelque chose, que je pense en moi-même ! alors, fin psychologue, [à défaut d'être fin limier...], je commence à tater le terrain ! toute guillerette, qu'elle était, limite hystéro... putain, j'me dis, pas normal, ça : j'ai jamais cassé trois pattes à un canard, mais là, je sens bien que y'a que'qu'chose...
"y'a que'qu'chose ? que j'lui dis
-oui, qu'elle me fait..
-quoi ? que j'réponds (mon sang avait déjà tourné 7 fois avant que j'ouvre la bouche)
-ben, qu'elle dit (non mais faut pas croire : y'en a des qu'ont d'la conversation ! et nous : on cause...)
-eh ben, t'accouches ? que j'réplique, histoire de lui faire cracher l'morceau...
-non : je couche, qu'elle répond !"
alors là ! larmes, détresse et désespoir : pauvre lordanxious dépité, anéanti et elle : rien : silencieuse dans son mutisme... une sphinge !... tentative d'ébauche de conversation, avortée par hoquets et jérémiades, j'vous passe le reste ! c'est-y pas possible de se faire comme ça, là, larguer ! et par qui ? c'est là qu'elle sort de dessous la couverture...

Les Diaboliques

un livre interdit ! mis à... l'index, je crois c'est comme ça qu'on dit..., un torche-cul, un chiffon vomi par ce Jules d'enfer ! et pis vous avez vu la couverture ? pardon : le "frontispice" ? si c'est pas possible des choses pareilles ! ah non ! largué que je suis, supplanté par un beau parleur XIXème... quand j'vous disais qu'elle était nécrophile !

jeudi 27 octobre 2005

une copine m'écrit...

je te salue , lord!
journée épuisante... Je peux rentrer dans ton blog ? exemple : 5
mioches à gérer au lieu de 3 car la mére ( la mienne) tombe subitement
malade et se précipite pronto à l'hosto . A charge pour moi de me
propulser jusqu'en meuse dans ma super voiture de fri-meuse. et de
récupérer lesdits mioches ( comme dirait un certain lord de mes deux)
et de rentrer prestemment avec ma charrette remplie de gniards.
Aujourd'hui étaient prévus les cousins T***! Et de rajouter une ( le
2° dormait , le brave bonhomme) à ma corbeille déjà bien garnie. Là-
dessus , les plats se cassent en cuisine , comme par magie et le gaz
se tarit mystérieusement , me laissant navrée avec mes 2 poeles de
steaks pour les mômes hurlant de faim . N'écoutant que mon courage ,
je fonce chez la voisine , lui mandant la permission de cuire mes
steaks. Ce qui fut fait!! Et de retraverser fiérement la placette avec
mes 2 poeles et le ravitaillement . Je passe les autres réjouissances
de cet aprés-midi pour en venir au soir où nous serons 12 à table.
Ouf ! On a évité les 13!!! Bises d'une mére en détresse!!

horreur ! quotidien pire que moi : voilà ma réponse : "putain, t'as fait fort !"

parce que, question gniards, c'est lordanxious qui s'y connaît (forcément)... mais là, tu m'en bouches un coin, bordel ! jaloux qu'il est, lordanxious : journée tranquille et -presque- normale, femme : crevée et même plus le coeur à être chiante... rien à dégueuler et sur personne, un désert de fiel, quoi, version oasis comme claque dans la gueule !
et voilà-t-y pas la C*** qui radine, et jérémiade encore mieux que lordanxious, en plus, avec raison ! putain, tu fais chier ! enfoncé qu'il est, à cran : plus qu'à fermer sa gueule, coucouche panier et pas la ramener... allez, c'est pas demain la veille qu'on m'y reprendra à avoir des copines stressées par le quotidien et gerbées de la tronche ! non mais tu te rends pas compte : tu vas me niquer mon blog, si ça continue ! en plus, ton mari : absent (t'en causes pas...) tout pour émotionner le public pendant que lordanxious fatigué de rien foutre à plus savoir quoi inventer pour tenir ses lecteurs en haleine...
allez, va ! je devrais superbement t'ignorer... mais question mots inutiles, sache que tu peux toujours compter sur moi :

Lord anxious...

et toc ! non mais !

samedi 22 octobre 2005

Crâne de piaf & cervelle de moineau !

c'est tout ce qu'elle est ! elle oublie tout ! même d'exister ! en plus, un excité qui lui a niqué sa bagnole délocalisée... ambiance à cran... à travers mes lunettes, je filtre la réalité façon psychédélique grave, histoire de zen un peu, genre kool au menthol... mais le virtuel, comme le visuel, est en ce moment un peu cold... et dire que c'est les vacances ! même plus mon public pour me soutenir ! vous me manquez déjà : vos sourires en coin, vos mesquineries déguisées, qui n'atteindront jamais la sienne, et qui, par comparaison, me donnent l'illusion d'être bien traité, vos conneries incessantes, bac à sable pour adolechiants... à bientôt ! vous me manquez...
Lord anxious...
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dimanche 16 octobre 2005

Hors Jeu !

Et voilà qu'il dépasse les bornes encore...

Oui, j'ai quitté mon poste de garde pour emmener le mioche, comme il dit, au foot. Mais là au moins, les hommes obéissent. Trois pignoufs en maillots et shorts noirs équipés seulement d'un sifflet et deux drapeaux réussissent à venir à bout de vingt-deux costauds.

Cela dit, ces hommes là se disputent pour un ballon, boudent quand ils reçoivent un carton jaune, et s'embrassent quand ils réussisent à marquer un but !
Vu comme ça je préfère Lord Anxious, nonchalant, mais sophistiqué. Toujours hors jeu, parce qu'il ne comprend pas la règle. Au moins avec lui c'est un coup franc. Finalement, c'est lui que je veux voir tirer...

P E N A L T Y !

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samedi 15 octobre 2005

elle a emmené le chieur au match...

et en plus, elle voudrait que je lui écrive pendant qu'elle est pas là ! voilà l'émail que je lui ai envoyé :

sujet : non, je t'envoie pas 5 émails !

non mais, manquerait plus que ça ! pendant que tu te prélasses à faire les divas du stade, Monsieur (moi) devrait, en plus, se préoccuper de ta distraction épistolaire... un seul mot : MERDE ! voilà, je m'ai lâché... Aγιος Νικολαος, priez pour nous... pendant tout ce temps, mets-toi bien dans l'esperit que le Monsieur (moi), il a mangé tout le chocolat, bu deux bières, et passé la moitiée de sa soirée à ronronner dans son lit... pendant que y'en a des qui se les gèlent aux extérieurs, à regarder des nazes se défouler dans une baballe ! non mais faut tout de même être cons, pas possible ! j'en rirais si ça ne m'angoissait pas : faut vraiment être un pauv' gars (ou une pauv' conne, mais c'est plus rare... tu es rare, my love) pour se passionner d'une connerie pareille ! enfin, lordanxious repu, dodo et ronron sur l'oreiller pendant que froid dehors et espoirs déçus de buts marqués et de retours anticipés... hé hé ! pas fou, lui !
c'est tout...

et toc, connasse ! c'est pas demain la veille que t'auras le ballon...

vendredi 14 octobre 2005

putain, elle m'a cassé la baraque...


j'suis plus qu'une ruine... (rassurez-vous, elle aussi, avec tout le fiel qu'elle a accumulé...)
elle foutue le camp, lordanxious tranquille, peinard malgré les gniards... et puis peut-être tac-tac avec plus jeune et plus fraîche... who knows ? vous êtes dégueulasses de vous marrer, merde, on a le droit de rêver...
eh ben non ; rev'là l'autre qui radine, comme ça, en criant gare... j'ai cru étouffer... mon cri de joie... c'est vrai, quoi, elle a quelques talents qu'elle a su faire fructifier...
j'vous raconte tout, promis...
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elle est reviendue...

eh oui, aussi incroyable que ça puisse paraître... à se demander si elle se faisait chier toute seule, à plus avoir personne à emmerder, ou si elle est vraiment con de se refoutre avec un déprimé-fatigué de partout comme lordanxious... et si c'était l'amour ? je vous vois venir... : quel con c'ui-là ! y manquait plus que ça ! non mais, y va longtemps rêver encore comme ça ?
mais vous savez que vous commencez à tous me faire chier avec vos remarques aigres... (au passage, merci à tous les anciens qui me donnent du baume au coeur...) si vous m'avez toujours pas pigé, depuis le temps... quand lordanxious dit : amour, y veut dire... hormonal...

jeudi 6 octobre 2005

c'est ma mort , qu'elle veut !


en plus, elle est nécrophile ! manquait que ça... Posted by Picasa

on a été au toubib...

j'ai cru qu'elle allait lui niquer la tête ! bon, d'accord, c'est du genre je sais tout, j'ai tout vu... un gamin à qui qu'on a appris à faire des croix dans un QCM : mais l'autre, soupe au lait comme elle est... faut faire ci, qu'y disait, et pis ça... et moi je... putain ! je la voyais qui montait comme du lait qui bout... ça va chier que j'me disais... alors, j'ai essayé de calmer le jeu : "ça te gonfle ? que j'y ai dit tout haut pour que l'autre con y comprenne que c'est à lui qu'on causait comme ça
- ouais, ça me gonfle
- ça la gonfle que j'dis au récurre-catharre (histoire d'en remettre une couche, qu'y comprenne bien, desfois que)"
ça lui a coupé la chique ; tant mieux : je sais pas ce qu'elle aurait fini par lui couper...
enfin, on s'est tirés gentillement, discret, sur la pointe des pieds, pour moi, car l'autre, elle continuait à ramener sa fraise, histoire de me ficher la chouff, enfin, je vous essplique plus mon quotidien enfer, hein ?
allez, on se retrouve un de ces quatre où qu'elle est moins sur ses nerfs...

l'union mystique, tintin...


c'est plutôt la désunion critique... Posted by Picasa

façon Pilate, sans prétoire ni rêve prémonitoire...

et moi je vogue sur des eaux troubles
et m'en remets à toi Seigneur
oserai-je dire ce cri du coeur :
"je l'aime encore ! et plus du double..." ?

mais je suis seul et mon angouasse
monte vers toi de cet abîme
y a-t-il un espoir infime ?
ou bien le vide ? je sais : tout passe

au pire mon âme se résigne
je ne la verrai plus, hélas !
et le souvenir me harrasse
de sa tendresse. fais-moi un signe

toi qui m'aima, peut-être un jour
sans nul besoin d'épithalame
noces mystiques, union des âmes,
une nuit ? ferons-nous l'amour...





elle s'en lave les mains...


et moi le doudou de theodora Posted by Picasa

dimanche 18 septembre 2005

elle a fait le vide...



Moi :
l'ingrate, de son départ consolée par avance,
daignera-t-elle compter les jours de mon absence ?
ces jours si longs pour moi lui sembleront trop courts.

Elle :
je n'aurai pas, cruel, à compter tant de jours.

mardi 13 septembre 2005

j'ai inscrit le mioche au hand...

histoire de lui faire voir comment que je suis un bon père, moi...
voilà l'e-mail que je lui ai envoyé :

9 heures moins dix, 12 bonnes femmes devant la porte -fermée- de la Mairie... en rang d'oignon... lordanxious : dans la file, comme tout le monde, et vogue la galère...
la porte s'ouvre ; entraîné par le flot [et les effluves miasmés] je troupeaute... et là, horreur ! papier supplémentaire à remplir, gracieusement distribué par la non moins gracieuse paysanne locale...
panique à bord : pas équipées, les ménagères : distributeuse de stylos Bic prévue par l'organisme clairvoyant... lordanxious, stylo dans la poche, déjà feuille remplie et re-queue derrière le bon bureau...
une gallinacée stressée qui vient faire remarquer que les places ne sont pas respectées dans la file d'attente... réponse :
"Ce n'est pas comme à la boucherie : il n'y a pas de tickets... et puis certains écrivent moins vite...
--J'ai trois enfants, moi (en passant devant)"
pirouette, et sourire, et vas-y que je laisse passer, ricanement en douce...
une affaire qui a tout de même pris une grosse vingtaine de minutes...
mais je sais que tu me revaudras ça !!!


si avec ça elle est pas gentille avec moi, y'a plus de divine Providence !!!

vendredi 5 août 2005

Je l'ai envoyé sur les roses

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A la terre tu retourneras - Vlan !
dixit la chienne

mardi 2 août 2005

elle a fait le ménage...

incroyable ! alors, là ! c'est là que je me marre ! déjà le matin, je la sentais vibrer ; ouh, la la, que je m'ai dit, ça va le faire, je le sens... ni une, ni deux [je la connais comme le dos de ma main] elle saute à bas du lit, couiiiiic, elle fonce à la cuisine (lord anxious, lui, royal, fait semblant d'être fast asleep, pas con !) et le ballet commence !!! [oui, ballET, vous avez bien lu, parce que question balais... vous allez voir...]
et vas-y que je lève manu militari les chieurs, encore dans l'coltard qu'est-ce qui s'passe ? y'a pas école ! et vas-y que je mets la sirène en branle-bas de combat : ça gueule dans tous les coins ! putain, je me dis, ça va chier... et en fait, ça A chié...
revue de pièces (une horreur : c'est pas une maison, c'est une schweinerei !, sauf les pièces dont je m'occupe, bien sûr...) distribution de travail / et de baffes, ouiiiiin... hé hé, bien fait, moi, au chaud, pelotonné dans les draps... sublime...
au bout de deux heures de remue-ménage, je fais semblant de me lever... au secours ! toute la saleté : étalée plutôt qu'ôtée ! la poussière : voltigeante dans tout l'étage (au moins quelque chose d'évanescent ici, que je me dis), les sols... on va dire : marquetés... elle, déprimée : gouttes de sueur et larmes, la diva, Andromaque, étalée sur un divan, les gosses, planqués sous le lit ou dans la cave... un désastre... sublime, j'en ris encore, mais discret, quoi...
alors j'arriv là : ma chérie, (andouille de première !), fallait pas te fatiguer comme ça (tu nous fatigues déjà assez, pétasse !), si tu veux, je peux me rendre utile... mais non, pas du tout, bien au contraire, c'est avec plaisir (faut bien que je le prenne quelque part)... et hop, je brille de tous les feux que j'allume dans cette porcherie, je sauve le coup, elle me prendrait presque pour son Hector...
enfin, faut pas exagérer... mais on peut toujours espérer, non ? allez, je vous raconte tout ça demain... si vous êtes sages (avec vos coms...)

lundi 1 août 2005

sa bouffe me rend malade !

aujourd'hui : dodo, tordu en deux entre la tonte de la pelouse et les cris des gniards... qu'est-ce qu'elle a fichu dans la bouffe ? faut que je me méfie ; j'ai des soupçons... oh ! rien de bien précis encore... des intuitions, des suspicions... hein ? desfois qu'elle aurait la bonne idée de se débarrasser de son homme de corvée(s)... en attendant, je souffre le martyre. mais je dirai rien : je crèverai comme un chien sans dire ouf ! j'irai m'allonger sur le pavé dans la rue, et là, couixx, fini...
bon, c'est pas tout, mais j'ai encore les sols à faire : ça va pas se faire tout seul ! j'envoie une lessive en même temps, histoire de m'avancer, et après les sols, je prends discrètement le contrôle des repas ; le tour est joué... et voilà l'travail ! non LA voilà ! salut...

dimanche 31 juillet 2005

on a fait les courses !

c'est pour ça que je n'ai rien pu écrire hier ! éreinté, vidé ! j'ai poussé le caddie à coups de pieds dans le cul pendant toutes les courses, et chaque fois que je voulais mettre quelque chose dedans (oh ! trois fois rien : éclairs au chocolat, bonbons à la menthe -il fait si chaud-...) vlan ! un coup qui me sifflait derrière les oreilles, de quoi calmer mes envies, je vous jure...
obligé de me farcir sa voiture nase, elle conduit comme un fanjo, je suis tellement secoué là-dedans qu'à chaque fois que je ressors, j'ai envie de gerber ! et hop ! toutes les courses à déballer, ranger, pendant qu'elle jappe et fait entendre ses litanies : pas là ! quel con ! non mais qu'est-ce qui m'a donné un arsouille pareil, pas possible, non mais !
et moi qui peux rien dire : ah oui, excuse-moi, j'avais oublié (connasse !) ma chérie, pas grave (on dirait pas à ta gueule !) je remets tout de suite en place... c'est elle qu'arrête pas de me remettre en place, oui, et en public, encore ! elle se gêne pas ! et pour comble de malchance, j'ai cassé les oeufs... à cran que j'étais, et l'autre qui continuait ses doléances... tellement énervé, faux mouvement, geste oh combien malheureux... et pan ! par terre ! c'est dire si j'ai passé la nuit à la cave, tout seul dans le noir (moi qui ai si peur...) et dans le froid (moi si fragile !) : impossible de vous écrire...
j'ai profité d'un moment où elle était sortie avec les gosses, mais aïe ! la r'voilà ! à plus tard...

vendredi 29 juillet 2005

c'te déprime !

sais pas pourquoi... ça me prend comme ça... pas grand' chose à faire... attendre que ça passe, sans doute...
pourtant le soleil brille, les oiseaux chantent ? curieux, mais c'est comme si ça suffisait pas, c'est sûr... un coup de blues... Billie, pourquoi tu chantes si bien ? voudrais bien finir comme un strange fruit, cravaté, ça changerait d'être cravaché... mais dans l'arborescence des alea de ma vie, la voix se fait evanescente, elle cède le pas à celle de l'autre qui m'engueule d'en bas...
j'arrive ! mais non, rien de spécial, vérifie juste mon courrier... suis (tout) à toi tout de suite ! oui, oui !
allez, je file...

L'anxieux Posted by Picasa

tout est fichu !

je suis pisté, repéré ! je suis sûr que c'est l'autre qui a écrit les méchants commentaires sur mes messages, et ma grande qui suit : toujours prête à faire avec sa mère, celle-là !
mais ça va pas se passer comme ça ! je vais me regimber ! avec une mâle vigueur, vous verrez...
c'est vrai, quand le soir arrive, desfois, elle est gentille avec moi...
allez, je vous dis tout demain, promis...

battu

oui, tu ne rêves pas, cher journal, je suis un homme battu ! et pourquoi ? pour des riens, des broutilles, de la roupie de sansonnet...
pas mon mot à dire. et v'lan ! prends-toi ça !
je suis à bout... que faire ?

me re v'là...

ça y est, ouf... tranquille pour un moment, le temps de changer le bébé, de terminer la vaisselle et de balayer les immondices qu'ils laissent derrière eux après chaque baffrée, et je suis de retour ; de nouveau à toi, cher journal de mes émotions intimes, de mes pensées inavouées et de mes secrets domestiques sordides...
quel bagne ! et dire que ma mère m'avait prévenu : "tu verras, y'aura aussi la maîtresse !", mais comme c'est aussi une coriace, celle-là, et que l'autre me roulait des yeux de merlan frit, je m'ai laissé faire... comme un con !
Ah ! la vie de moi ! si c'était à refaire... mais voilà l'travail : c'est jamais possible de refaire rien, même pas les conneries anciennes, non ! on en (re)fait d'autres, c'est tout...
oui, j'arrive ! oh mince, voilà qu'elle me gueule dessus, maintenant... à tout de suite, cher journal...

bien l'bonjour !

à toutes celles et à tous ceux qui seront assez courageux pour continuer cette aventure qu'est la lecture de ce qui va suivre : salut !
les ceusses qui me connaissent savent ce que je vis au quotidien, les ceusses qui non, eh bien ils vont l'apprendre...
je profite d'un moment -béni !- d'inattention de l'autre pour me livrer, m'épancher de façon publique, oui ! et quelque peu éhontée, mais que faire ? je suis à bout...
3 gosses, trois gniards qu'on m'a fait dans le dos -non, j'ai RIEN senti !- (rassurez-vous, elle non plus...) et qui maintenant vont partout braillant, me pourrissant la vie, pendant qu'elle se prélasse à rien foutre (même pas moi, c'est dire...) à ceux qu'avaient pas encore compris : c'est pour ça que je reste !
la voilà ! à plus, forget me not...