Voici le poulet que notre lord préféré me fait parvenir en douce...

...aux petits pois, là, je te dévorerais bien ! d'un appétit avide et cochon... mais si tu te faisais ma caille, alors, là, c'est "à la Stanislas" que je te dégusterais : morceau de choix, plaisir à faire dur-er et à ... prolonger... raffinement olfactif et buccal, petites protubérances à lécher, à sucer de baveuse façon... le tout copieusement arrosé... d'un vin blanc délicat et subtil, délicieusement sec, "brut" dirait-on s'il était champenois... mais foin de ces paysans : l'animal est lorrain ! et l'esperit et la mémoire du bon Duc planent sur tous ces plaisirs...
suffoque... succombe... ô faible créature... faible femme... toi la mollesse incarnée, la douce à frissonner par-ci, par-là... comme si de tout était, dans une lente cuisson, mijotages sporadiques et nerveux... spasmes culinaires en rôtissoire douce...
pour débusquer la caille tant chérie, rien de tel qu'un petit tour nocturne... le long des bosquets et des jets d'eau, là où l'humidité se mêle à la mousse ambrée... le tout dans une douce pénombre, propice aux propos badins et aux échanges, aux ingestions câlines... la recette, pour être vieille comme le monde, n'en est pas moins infaillible... faudrait-il te le prouver ? mes tendres caresses, non exemptes de duretés (salutaires !) suffiraient sans doute à ce ragoût de grand-parents... si je n'y adjoignais certaine épice à la façon de ton...
Lord anxious...
...je crains d'être cuite !
1 commentaire:
délicieux, exquis
hum! déja je mijotte!
Quelle cuisine,
Compliments au chef
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