samedi 26 novembre 2005

Il va en boîte...

...mais point de boule disco. Lord Anxious se fait une lessive à l'ancienne, sans mettre les pieds au lavoir.

Lumière tamisée de quelques cierges, et sur un rythme tout sauf endiablé, il se met à nu. Danse dévoile... Il chuchote quelques phrases intimes à un inconnu (du moins l'espère-je) et passe de l'ablution à l'absolution, et quitte, peinard, la seule boîte où l'on paie à la sortie.

Il m'a dit que c'était pour l'avent - Moi, j'ai peur de l'après...

De toute manière, la chienne retourne toujours à son vomit ! - et ça, c'est du propre...

Le billet doux

Voici le poulet que notre lord préféré me fait parvenir en douce...



...aux petits pois, là, je te dévorerais bien ! d'un appétit avide et cochon... mais si tu te faisais ma caille, alors, là, c'est "à la Stanislas" que je te dégusterais : morceau de choix, plaisir à faire dur-er et à ... prolonger... raffinement olfactif et buccal, petites protubérances à lécher, à sucer de baveuse façon... le tout copieusement arrosé... d'un vin blanc délicat et subtil, délicieusement sec, "brut" dirait-on s'il était champenois... mais foin de ces paysans : l'animal est lorrain ! et l'esperit et la mémoire du bon Duc planent sur tous ces plaisirs...

suffoque... succombe... ô faible créature... faible femme... toi la mollesse incarnée, la douce à frissonner par-ci, par-là... comme si de tout était, dans une lente cuisson, mijotages sporadiques et nerveux... spasmes culinaires en rôtissoire douce...

pour débusquer la caille tant chérie, rien de tel qu'un petit tour nocturne... le long des bosquets et des jets d'eau, là où l'humidité se mêle à la mousse ambrée... le tout dans une douce pénombre, propice aux propos badins et aux échanges, aux ingestions câlines... la recette, pour être vieille comme le monde, n'en est pas moins infaillible... faudrait-il te le prouver ? mes tendres caresses, non exemptes de duretés (salutaires !) suffiraient sans doute à ce ragoût de grand-parents... si je n'y adjoignais certaine épice à la façon de ton...

Lord anxious...



...je crains d'être cuite !

mercredi 16 novembre 2005

Il fait son cinéma...



Voici les premiers pas de notre Lord préféré sur grand écran...

dimanche 13 novembre 2005

L'interview


ND : Lord anxious, vous avez beaucoup souffert récemment. Est-ce que tout ce que l’on entend est vrai ?
LA : C'est la vérité qui fait souffrir... surtout quand on refuse de l'entendre ! Et la vérité, c'est la lumière ; t'as déjà entendu la lumière, toi ? Je veux dire... tu vois, pas seulement entre deux verres de whisky... mais, en-allée, un matin, comme ça, ou un soir... je sais plus
(silence)
ND : Oui...
LA : Oui.
Mais la souffrance... ça veut dire quoi, récent ? "Il n'y a pas d'histoire de nos vies, ça n'existe pas" - qui a dit ça déjà ?
ND : Quelles ont été vos béquilles pendant cette période ardue ?
LA : Si au moins je m'étais cassé la jambe...(rires) No comment - on m'a peut-être donné la becquée (rires).
ND : On dirait que la souffrance vous renvoie à l'enfance...
LA : Au moins, ça rime !
ND : Cette semaine on vous voit dans le roman-photos. Comment ce projet a-t-il vu le jour ?
LA : A travers un objectif... je n'avais plus rien fait depuis longtemps... j'étais terrorisé... ça se sent dans, mais peut-être, suis-je seul à l'imaginer, ou le reflet de l'angoisse se diffracte et se démultiplie-t-il, dans la tension par moi portée... confusion de monolithe... souffrance confuse et spéculaire, tu vois ?
ND : Et cette aventure vous renvoie une image positive de vous même ?

LA : Vos sous-questions portent toujours sur un "renvoi". (sourire) La pierre, c'est l'immortalité, "quoi, l'Eternité ? / C'est la mer allée / Avec le soleil..." C'est beau ça, c'est de qui ? C'est ça que ta question me susurre en douce...

ND : Vous avez finalement opté pour le cinéma. Pourquoi ?
LA : C'est lui qui a opté pour moi... Je vous le demande, oui... pourquoi ?
ND : Votre film sort bientôt sur nos écrans, quel sera votre rôle ?
LA : Je joue moi-même, fragile, poète, je taquine le Highland Park (Whisky des Orcades au goût tourbé, NDLR) de temps à autre.. j'erre, sur pellicule comme dans la vie, je combats la tristesse, qui me le rend bien... je suis moi, simplement moi, terriblement moi... en breakdown affectif perpétuel mais, par rarissimes intervalles, traversé, "la vie est traversante", de lumineux éclairs ; oui... comme un bouquet final qui se réduirait - trop vite, à mon goût - à l'amorce d'une vision à 58 facettes, et qui retomberait en crapaud, celui dont le Prince de Ligne, Rivarol ou Chamfort, je sais pas... je sais plus... disait qu'il faut l'avaler tous les matins avant de sortir... "Plus un diamant est beau, plus il faut que la monture soit légère..."
ND : Pensez-vous pouvoir faire carrière au cinéma ?
LA : "La vraie vie est ailleurs", comme dit l'autre...
ND : Quel rôle historique aimeriez-vous jouer ?
LA : Barbey d'Aurevilly, of course... celui que Zola appelait le catholique hystérique... mon idole ! Mais c'est un rôle trop lourd à assumer. L'avenir dira si je peux proposer des scénarii à partir de ses histoires noires... terrible, le passage des mots aux images... ces menteuses de charme... mais époustouflantement menteuses... seul le style dit vrai : "c'est l'écueil de la beauté, ou c'en est son attestation la plus éclatante !"
ND : Comment gérez-vous les scènes d'amour ?
LA : J'ai déjà dit : j'erre ! (rire)
ND : Merci Lord Anxious !
LA : Merci à vous...!

Le roman-photos






vendredi 11 novembre 2005

Il fait la Une !

Ses dépressions, ses suicides : il redéboule, carrément "diaboliques"...

 Posted by Picasa

jeudi 3 novembre 2005

aïe, aïe, aïe...

à mon cher public...
si vous passez par ce blog, inquiets de l'absence soudaine de lordanxious : reviens lundi, promis... la chienne, en breakdown infectieux grave, a eu besoin de ma présence... ça ira ! (elle m'aime... entre les urgences, les radios et les antibios qui marchent moyennement...)
et ne croyez pas vous en tirer à si bon compte : les cours seront rattrapés ! [non mais...]
allez, bon weekend !